C’est en défendant un art propice aux prises de consciences qu’Alice Amoroso, jeune artiste française de 18 ans et étudiante à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, s’engage pour la cause des réfugiés.

A travers sa démarche, Alice développe un point de vue humaniste et engagé qui semble aujourd’hui en recul, occulté ou méprisé. Elle tente de donner une juste place à ce que l’on voit sans regarder, ce que l’on entend sans écouter alors que détresse et souffrance sont aussi omniprésentes qu’invisibles. Dans un monde très individualiste, elle cherche à envisager l’autre, notamment dans sa vulnérabilité et dans son isolement, pour pouvoir repenser une société solidaire et bienveillante. Il s’agit aussi pour elle de faire ressurgir une mémoire collective. En réinterprétant des images occidentales aux vues de l’actualité, elle essaie de prévenir les mécanismes de haine et d’exclusion que l’homme à tendance à reproduire. ⠀ 

La gravure occupe une place importante parmi ses dernières créations. Elle utilise notamment l’aquatinte et l’eau-forte pour réaliser de grands polyptiques qui jouent sur la mise en regard et l’entremêlement des images. Elle est membre de l’Atelier aux Lilas pour la Typographie et l’Estampe depuis 2018. ⠀ 

Alice a exposé ses gravures notamment au salon des Arts Visuels en 2018 où elle a obtenu le 3ème prix du public et à la journée de l’Estampe Contemporaine place Saint Sulpice en 2019. Elle a réalisé aussi deux installations, Les Cris de la Mer (2017) d’une part, dans le cadre de la quinzaine de la Solidarité à la Médiathèque Louis Aragon de Fontenay-sous-Bois et Entre Ciel et mer (2018) au Lycée Condorcet.

Elle prépare aujourd’hui une exposition personnelle, Le Combat des âmes, qui aura lieu en septembre 2020 à la galerie Le Studiolo (Moret-sur-Loing) tenue par Harold Giroux.