Moggan est d’origine iranienne. Elle est arrivée en France en 2004 pour des raisons purement familiales et non politiques.

« Je ne me suis jamais intéressée à la politique de mon pays car je n’ai jamais envisagé le fait de ne pas avoir l’occasion d’y retourner ».  

Moggan a toujours aimé l’art, la littérature ancestrale persane, les poètes de l’âge classique tels que Hâfez ou Saadi. En Iran, elle a étudié dans une école des Beaux-arts, et a obtenu un diplôme de graphisme. 

A son arrivée en France, Moggan n’a pas eu la possibilité de continuer à pratiquer le graphisme. Elle a alors pris la décision de reprendre les études dans un milieu bien différent, celui de la santé. Moggan a décroché son diplôme d’assistante dentaire, fonction qu’elle exerce à ce jour. 

« Si je travaille actuellement en tant qu’assistante dentaire, c’est grâce à mes contacts et mes amis. Je connais de grands poètes contemporains iraniens tels que Sayed Ali Salehi. »

Depuis maintenant sept ans, Moggan écrit des poèmes dans sa langue natale. Malheureusement, elle n’a pas pu les publier. Selon elle, la France manque de bons traducteurs, fidèles à la langue persane, mais également de maisons d’édition franco-iraniennes, notamment à Paris.