Pour en savoir plus…

Pour mieux découvrir ces autres cultures, arts et pratiques, et afin de mieux préparer vos projets, nous vous invitons à jeter un coup d’œil ci-dessous :

  • L’association Al-Wissal, en partenariat avec Inalc’ER

Al-Wissal الوصال est une maison de la culture arabe basée à Paris au sein de l’Inalco (l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales). Cette association propose des cours de calligraphie, de chant, de théâtre. Également une chorale, un club de lecture et des conférences. De plus, chaque année, Al-Wissal organise un voyage dans un pays arabe.

Voici un petit extrait de la chorale de Al-Wissal, animée par Kayzar, en collaboration avec le programme Inalc’er à INALCO, et comptant une membre de notre équipe, Imène Benmansour :

Concert Al-Wissal & Inalc’Er & Inalco

Afsâneh est une association portant sur le monde iranien. Encore toute jeune, son objectif est de faire (re-)découvrir différents aspects de la culture persane, par le biais de différentes démonstrations culturelles: les Nuits de la poésie persane, des soirées dansantes aux rythmes bien entraînants, des conférences, des journées thématiques et encore bien d’autres à découvrir.

  • Ainsi que celles de nos artistes :

Sarah Sakji

Mojtaba Ahmadi

Alice Amoroso

Moggan Ghaemi

  • Ainsi que d’autres artistes avec lesquels nous avons collaboré sur notre page instagram @cfi_projects, qui sont tout aussi talentueux, et pourront vous faire découvrir leurs techniques exilées :

Yara Hasbani, danseuse d’origine syrienne, elle collabore avec L’Atelier des artistes en exil.

Asal Beygloo, diplômée en arts et métiers traditionnels à Téhéran, Iran, elle peint sur textile et travaille le bois en mosaïques et réseaux.

Maryam Karimi , designer de haute-couture originaire d’ Afghanistan, elle travaille à la main des pièces uniques qui mêlent influences ethniques et styles.

  • Quelques sites à consulter pour vous engager dans le mouvement :

L’atelier des artistes en exil :

 » […] l’atelier des artistes en exil se propose d’identifier des artistes en exil de toutes origines, toutes disciplines confondues, de les accompagner en fonction de leur situation et de leurs besoins, de leur offrir des espaces de travail et de les mettre en relation avec des professionnels (réseau français et européen), afin de leur donner les moyens d’éprouver leur pratique et de se restructurer.

L’atelier des artistes en exil développe également son propre festival pluridisciplinaire, Visions d’exil, en co-construction avec des lieux partenaires. »

La Fabrique Nomade :

«  […] Avant d’immigrer en France, ma mère exerçait le métier de brodeuse dans la médina de Tunis. Un passé qu’elle a soigneusement remisé au placard et dont je n’ai rien su jusqu’à cette discussion. Son histoire m’a à la fois touchée et bouleversée.

Combien d’autres personnes ont ainsi renié une partie d’elles-mêmes en quittant leur pays ? Pourquoi cette perte de savoir-faire ?Je me renseigne, questionne, enquête auprès des centres d’accueil pour réfugiés et migrants, convaincue de trouver parmi eux des artisans. Je rencontre Kim, brodeuse au Vietnam, caissière en France; Ali, menuisier afghan, agent d’entretien en France ; Shammim, brodeur au Bangladesh, pizzaiolo en France et tant d’autres…

Je prends conscience de la violence de la  migration : l’effacement de soi, la perte de repères et les difficultés qu’ils rencontrent à faire valoir leurs compétences en France.« 

L’art en grève :

 » […] Le terme travailleur·euse de l’art désigne toute personne exerçant une activité dans ce champs spécifique, y compris les artistes. Nous avons les mêmes intérêts que l’ensemble des travailleur·euses qui, dans les différents secteurs de la société, vont se mobiliser pour défendre des droits remis en cause au nom d’une idéologie qui confond intentionnellement libéralisme économique et liberté individuelle. Pour des raisons historiques, les artistes sont hélas à l’avant-garde de l’absence de protection sociale et, au nom de leur passion ou de leur engagement, voient ainsi la plupart de leurs activités être non reconnues comme du travail. C’est pourquoi notre lutte pour faire reconnaître nos activités comme productrices de valeur économique peut être profitable à tou·tes. Cela permettrait également de combattre cette idéologie qui assimile l’absence de protection sociale aux notions de « liberté », de « créativité » ou d’« autonomie ». »

  • Quelques liens pour approfondir vos connaissances en médiation interculturelle:

Croisements de savoirs et pratiques en contexte interculturel par Marie-Madeleine Blanchard, collection Hommes et migrations, paru en 2004

La négociation interculturelle, phase essentielle de l’intégration des migrants par Margalit Cohen-Emelit, collection Hommes et migrations, paru en 1997

Risques et spécificités de la médiation interculturelle par Abdellatif Chaouite, collection Hommes et migrations, paru en 2004

Pour une archéologie de l’injonction: leitmotivs dans la presse autour des projets numériques patrimoniaux par Nolwenn PianezzaNicolas NavarroLise Renaud, dans Enjeux de l’information et de la communication, paru en 2020